LA FOIRE AUX QUESTIONS SUR MESSINA

Car même pour les questions, ça foire...

Dernière mise à jour : 02 août 2008


Vous pouvez poser des questions à mimiryudo@hotmail.com. Toute question pertinente sera traitée ici (et le seuil de pertinence est très très bas...)


* Agluckdorf ! (avec un tréma quelque part non ?) (Dychollin)

Pour répondre à ta judicieuse et pertinente question, il y a bel et bien un tréma sur le u d'"Aglückdorf". Pourquoi ?
Les quelques rares érudits en étymologie messinienne connaissant la réponse à cette question se sont réunis un après-midi à l’hôtel du dragon à neuf pattes, afin de déterminer s'il était plus sage d'appeler cette nouvelle paire de chaussures à la mode des tagafar ou plutôt des gruckermol. Hélas, lesdits érudits étaient en nombre pair et « tagafar » et « gruckermol » récoltèrent chacun la moitié des voix. Aucun des étymologues ne revint jamais sur sa position et toutes les connaissances du monde sur le messinien furent monopolisées pour cette épineuse question.
On ne sut jamais pourquoi il y avait un tréma sur Aglückdorf, mais il y en avait bel et bien un.


* Pourquoi plus personne actuellement ne parle le messinien ? (Père Spicace)

Au terme du passionnant débat « tagafat ou gruckermol » qui opposa deux écoles linguistiques et fit les belles heures de la presse à scandale littéraire, un des érudits mourut et la balance bascula pour « tagafar ».
Hélas, enfermés dans l’hôtel depuis des lustres, personne ne s’était aperçu que les chaussures étaient passées de mode. Le mot fut donc créé pour un objet n’existant plus. Gutypiar, jeune stagiaire zélé de la commission d’attribution des mots parfaits (C.A.M.P.) s’aperçut de cet abus et décida en punition d’abolir le messinien (c’était une époque où on ne rigolait pas – et si on rigolait, c’était surtout pour montrer l’impeccable blancheur de nos dents). Grâce à Gutypiar, latin, grec, égyptien, chinois, indien et d’autres langues émergèrent alors de sous la suprématie (quasi tyrannique, n’ayons pas peur des mots) du messinien.


* Je souhaite manger un plat typiquement messinien ce midi, mais je n’ai aucune recette. (Khân Ibal)

Les plats messiniens se composent en majeure partie (60 à 70% généralement) d’aliments. Il est donc nécessaire de s’en procurer. Le reste est à base de métal (pour renforcer le goût et tonifier l’émail des dents) et de porcelaine (pour ajouter à l’odeur – des aliments – et au goût – du métal - la sensation et le bruit du croquant).
A l’époque où se situe l’histoire (qui deviendra dans les manuels « l’air des licornes » - les rédacteurs dudit manuel étant dysorthographiques), les Messiniens se contentent de ne manger que les aliments. Cela aura énormément de répercutions sur l’Histoire et sera, selon certains historiens qui savent foutrement de quoi ils parlent, la base même de la décadence messinienne.


* Existe-t-il d’autres peuples dans les environs et si oui, pourrions-nous avoir une carte pour nous situer ? (G. O’Graaf)

Oui et non.
C’est la réponse.


* Existe-t-il d’autre réponse à la question précédente ? (G. O’Graaf)

Hélas, non.


* Quelles sont les dates de l’époque messinienne ? (I. Staurien)

Zwisrek l’Ancien, dans son infini ennui, a délimité l’âge d’or messinien entre deux dates très précises, reportées depuis dans de nombreux livres, manuels et autres documents se référant à cette période un peu oubliée de l’histoire : l’émergence remonte donc à la tombée de la dix-huitième feuille du troisième arbre hyprénien ; et la décadence à la sortie du früg* miniature qui, comme chacun sait, fut détourné de son usage purement instructif à des fins presque purement gingivales.
(* un dvd au chocolat sur lequel vous pourriez par exemple enregistrer un match de Kiponie contre Morjin.)


* Si Jim est manchot cul-de-jatte, il fait comment pour suivre les autres ? (Asmoth)

Il n'est pas manchot cul-de-jatte : il peut disparaître. Ses jambes ont disparu au moment où ils le rencontrent mais elles réapparaissent après, au cours de l'épisode. En attendant, il flotte tout bêtement et ses jambes existent encore mais elles ont disparu de leur champ de vision... Par la suite, Jim disparaîtra entièrement. Encore une fois c'est uniquement physique et il reste près des autres. Dans ce cas, demdanderont les plus grands obsessionnels, pourquoi il ne les prévient pas qu'il est encore là ? En fait, il pourrait parler bien sûr, mais ses cordes vocales ont disparu.


* Tang est-il le cinquième Gontrak, le puissant ? Ou alors le cyclope et le puissant ne sont-ils qu'un seul nain ? Qui est le puissant ? (Waïl Kinderstein)

Dans l'épisode 3, le vendeur dit : "une légende raconte qu’un château antral serait gardé par cinq de ces monstres : le peureux, l’échauffé, le fourbe, le cyclope et le puissant."
Dans l'ordre, ces cinq Gontrak sont Nouch le peureux, Ista l'échauffée, Abusan le fourbe, Nyalo le cyclope (nain) et Tang le/la puissant(e).
Les très grands malades remarqueront au passage que les initiales de ces Gontrak sont... utilisées dans l'épisode 8 !


* J'ai une question que je me pose souvent à propos de certaines bandes dessinées dont l'histoire est assez développée. Quel morceau de l'histoire as-tu inventé en premier ? L'idée d'une quête ou l'idée d'un monde de licornes en perdition ? (Waïl Kinderstein)

A la base, la première version du script ne contenait pas de licorne, c'était juste une quête pour obtenir le secret de Tang. Le vrai but en fait était de faire quelque chose d'assez humoristique surtout.
J'ai écrit 6 épisodes comme ça puis j'ai "laissé tomber".
J'ai posté le script deux ans plus tard ici et quelques personnes avaient trouvé ça très bien (Blast notamment). J'ai cherché une équipe : Lancelord puis Celebo.
Pour l'occasion de l'enregistrement, j'ai décidé qu'il y aurait une intrigue cette fois, afin de faire une histoire finie. Donc j'ai pensé à une intrigue (les licornes) et j'ai réécrit les 6 premiers épisodes et achevé le script avec toute l'intrigue en tête... ce qui finalement a impliqué beaucoup de changements sur l'idée de la quête.
Le reste n'est que comblement selon mes envies (parodier une histoire d'amour à l'eau de rose, faire des références à des contes plutôt qu'à des films...)
Donc pour résumer, chronologiquement, c'était la quête en premier et le monde de licornes en deuxième. Mais pour l'ultime relecture (5ème ?) de mon script, je tenais compte de ces deux versants de l'histoire en même temps, l'un influant sur l'autre... (le but étant de ne rien laisser en suspens ou sans réponse).

* Et pour Aglückdorf (orthographe ?) on peut savoir l'origine du mot ? (kingo)

Je cherchais un terme nouveau, à consonnance assez "fantasy". Je ne sais trop pourquoi, j'ai repensé au film "les secrts professionnels du Dr. Apfelglück" et j'ai trouvé que le nom correspondait à ce que je voulais. J'ai envisagé "Aglückpfel" puis j'ai changé le suffixe pour en faire un nom qui "s'achève" bien (je trouve le "pfel" trop "ouvert").
Bref, Aglückdorf !
C'est bête hein ?!


* Père Castor, raconte-nous l'histoire de la création du scénario de Messina... (les enfants)

Maintenant que Messina est terminé (sans blague ?), je peux parler un peu de l'étape de scénarisation pour cette saga. En plusieurs parties : tout d'abord un historique du scénario avec ce que j'ai gardé et comment j'ai ajouté une intrigue sur des dialogues (pas bien !), puis un détail des intrigues à relever dans la saga et enfin, pour les plus courageux, des petites révélations totalement inutiles sur la création des noms... Bonne lecture... et surtout bon courage !

MESSINA (OU CE QU'IL FAUT EVITER)

1. Le scénario initial
Eté 2005 : je redécouvre Naheulbeuk et me dis "rhooo c'est trop bien". Je viens d'échouer lamentablement ma première année de fac et je passe donc mes vacances triste, sombre (ou pas ou pas) sur MSN. Un jour, au détour d'une conversation assez mémorable avec un ami (le co-auteur de l'Odyssée des Snurps pour situer), on en vient à la conclusion suivante : nous allons créer une saga mp3 racontant de façon romancée nos palpitantes aventures sur MSN. J'écris finalement seul le début (il me donnera... 1 vanne à l'épisode 5 ) C'est la rentrée, j'achève l'épisode 6 et Asmoth me fait les gros yeux en disant "c'est inenregistrable".
Pardon : "c'est inenregistrable : O_O".
Je laisse le projet en plan.

A ce niveau, à quoi se résume l'intrigue ? "Une troupe d'aventuriers aux pouvoirs surnaturels va chercher le secret de Tang" (dont j'ignore le sujet). Bref : c'est très léger, c'est juste un "nouveau" Naheulbeuk en 1000 fois moins bien.

Ce que je vais en retenir par contre, ce sont les dialogues. En gros, c'est ce que vous avez actuellement (sans les intrigues "licorne" et "princesse"), et avec un peu moins d'humour (j'ai eu le temps d'en rajouter). C'est exactement l'inverse de comment il faut procéder : normalement, il "faut" trouver une intrigue, la découper en actes puis en scènes qui vont de l'introduction à la conclusion de manière logique et enfin, découper chaque scènes en dialogues. Pour Messina, j'ai inventé les dialogues de sorte à former presque des scènes pour laborieusement en former des actes. Ceci ne menant à aucune intrigue...
2. Réflexions avant le scénario final
Eté 2007 : c'est les partiels, donc dans l'espoir de planter mes examens avec une certaine régularité, je surfe sur internet à longueur de temps (drôle de règle de l'étudiant qui veut qu'il fait toujours plus ou moins n'imp' pour pas bosser). Je découvre Netophonix, parle de mes résultats au jeu de lancer de hamsters (qu'est-ce que je disais ) et poste intégralement mes 6 premiers épisodes. Certaines personnes (Blast en tête) me poussent à m'y remettre. Je trouve mixeur et acteur (Lancelord et Celebo) et l'aventure commence. (Au final, comme chacun sait, la v2 sera entièrement réalisée par Celebo cet été...) (oui, tout l'été, vu que c'est presque "le blockbuster de l'été"... on y revient juste après)

A ce niveau, j'ai commencé à me poser des questions assez justes (je pense) :
"est-ce que je veux une saga linéaire qui se suit bien, ou quelque chose d'un peu plus complexe, au risque de perdre un peu les auditeurs ?"
"est-ce que je veux une saga achevée ou une saga dont la réalisation s'éternise sur plusieurs années ? Quelle sera la durée ?"
"est-ce que la fin doit laisser la porte ouverte à une suite ou pas ? La fin doit elle être drôle, tragique ?"

Alors, désolé pour vous, mais j'ai opté pour une saga "sphérique" (je viens d'inventer le terme... mais c'est peut-être l'origine de "sagasphère". ) Là encore, on y revient après : disons que l'idée est de travailler sur plusieurs "plans".
Pour des raisons de temps libre non infini et de non-pression ultérieure, j'ai choisi d'achever la saga en 10 épisodes, pour un total entre 1h et 1h30 (c'est réussi ). Et pour la même raison, j'ai décidé de conclure de façon à ne pas laisser place à une saison 2 (tout en ne détruisant pas l'univers de Messina définitivement, pour d'éventuels monos, bonus etc...) Pour la fin, je vous laisse découvrir ça par vous-même !

3. Le scénario final
On y vient. A ce moment là, qu'est-ce que j'ai en main ? A part un dictionnaire, un mouchoir usagé et des plantes médicinales... J'ai une forme dialoguée des 6 premiers épisodes, avec une intrigue : "le secret de Tang". Qu'est-ce que je veux ? Un script en 10 épisodes (j'y tenais, pour me forcer à aller au bout et avancer réellement) avec plusieurs niveaux de compréhension et plusieurs intrigues...

Je commence donc ma réécriture. A l'épisode 1 (juste les dialogues), j'ajoute quelques détails sur les épisodes futurs (l'idée de Messina est qu'on sait que c'est un enregistrement, une petite production...) J'invente la prophétie de la licorne à l'épisode 2, je crée les extravagances temporospatiales du chariot de Rhéa à l'épisode 3 , j'ajoute un peu d'action et d'humour jusqu'à l'épisode 6... en concluant une première fois l'intrigue "Rhéa".

Le travail de réécriture est parfois un peu pénible, parce que personne n'aime s'autocensurer. Mais c'est un bon exercice et je pense que chaque créateur devrait laisser son scénario décanter quelque temps avant de le reprendre : ça vaut vraiment le coup de se relire. Certaines de mes répliques m'ont fait rire (c'est rare ! le coup de l'hématome à l'épisode 6 par exemple ^^) et certaines vous font dire "j'ai écrit ça ?!".
Pardon : "j'ai écrit ça ?! O_O"

Ensuite, j'ai écrit les 4 derniers épisodes de manière classique : conclusion des intrigues et développement de nouvelles. De manière sphérique. C'est un peu ma méthode (oh j'ai rien inventé non plus, je connais juste pas le terme...)

4. Des intrigues sphériques
C'est comme ça que j'imaginais mes intrigues. A partir de là, ça va être spoiler spoiler, donc si vous n'avez pas encore écouté la saga... faites-le ! (ou passez au 5).

C'est bon ?

Pourquoi sphérique ? Parce que ce sont des boucles. Tout ce qui est commencé doit finir, sans rajouter de nouvelles choses à la fin. Il faut que tout soit propre et qu'il n'y ait aucun morceau qui dépasse à la fin (c'est mon côté névrosé).

Intrigue 1 : le secret de Tang.
On en parle de l'épisode 1 à l'épisode 10, c'est l'intrigue principale (pense-t-on durant toute la saga). Personne ne m'a jamais posé la question de savoir ce qu'il était exactement : le secret de l'épisode 8 (le livre de recette), ou celui révélé dans l'épisode 9 (la fusée) ? Selon Tang, le "vrai" secret serait la fusée ; mais Nyalo révèle le livre alors qu'il est sous l'influence de plantes de vérité... Alors ?
Eh bien, ce sont les deux ! En réalité, il n'y a tout simplement pas de secret de Tang. Les licornes sont omniscientes (pour le futur uniquement : cf. chapitre 1 ) et ont révélé à Nyalo ce qu'il devait dire et à Tang ce qu'elle devait savoir.

Le secret de Tang, c'est un peu leur quête du Graal. Peu importe ce qu'ils cherchent : au final, chacun a ce qu'il désire (à l'exception de Jim ? Pas sûr... Attendez le 4ème point !)

Intrigue 2 : le peuple des licornes.
On en parle à l'épisode 2 (où on sent que ça doit être une grosse affaire dans l'histoire), et ensuite... plus rien. A l'épisode 8, on peut comprendre qu'il s'agit de l'intrigue majeure ; à l'épisode 9, la prophétie est explicitée... et enfin, la boucle est bouclée (ouf !) et définitivement close à l'épisode 10, avec le départ. Une fois de plus, tout est bien qui finit bien.

Intrigue 3 : le temps, c'est de l'argent !
Alors ça, c'est ce qui m'a le plus amusé quand je l'ai "trouvé" ! Les rémunérations à l'épisode 1, le partage après les combats : des grands classiques à la Naheulbeuk... Mais la "trouvaille" c'est que leur trésor est annoncé à l'épisode 4, alors qu'ils l'ont déjà dilapidé (à cause de l'inversion de sort de la fée). Pour résumer, la boucle commence à l'épisode 1 et s'achève à l'épisode 10 (... où tout le monde a ce qu'il veut !) avec une deuxième boucle qui commence à l'épisode 3, trouve une première conclusion à l'épisode 4 (retour du temps à la normale) et enfin, est censée surprendre par l'explication de "où sont les 600 000 pièces d'or ?" au dernier épisode.
Autre chose avec le temps : d'une certaine manière, il est inversé (mais ça n'a pas grand intérêt, si ce n'est faire de l'humour). On parle de ce qui "va être créé" (les autoroutes...) comme si on connaissait déjà. La fée peut pré-repartir. Et les dialogues des derniers épisodes sont plus précieux, nobles... un peu comme si on avait remonté le temps...

Intrigue 4 : le mélange de fiction et réalité (fictionnelle).
On parle de contrats de travail, de script, des gens viennent déposer des sandwichs, Jim écoute les épisodes sur http://mimiryudo.free.fr quand il n'est pas au "studio", Stan quitte la série pour un rôle mieux payé dans un téléfilm (et son personnage meurt stupidement), et Jim quitte la série également pour des raisons de mésentente évidente avec ses collègues de travail... On est entre la sitcom et ses coulisses et tout se mélange. Messina c'est l'histoire d'un enregistrement sur la quête de Messina... On a parfois ça dans les films, eh bien on l'a en saga aussi !
Et quand je disais qu'au final, tout le monde a ce qu'il désire... eh bien même Jim s'en sort bien, puisque son personnage permet à l'acteur de recevoir d'honteux pots-de-vin...

Intrigue 5 : le blockbuster de l'été.
Ca c'est pour donner le ton. La fée croit au départ être en train de "jouer dans le blockbuster de l'été", mais on lui explique que tout en bas, dans son contrat, il est écrit que ça n'est pas "exactement ça".
Le guérisseur explique que le héros va trouver la fille, rétablir la paix et sauver le monde (sans savoir que ce sera celui des licornes).
La mort d'un des personnages (Jim) est un grand classique également : on sombre dans le mélo, qu'on retrouvera à l'épisode 10, avec des dialogues très pompeux, grands discours... Classique encore ! L'histoire d'amour "en accéléré" (intrigue 6... oui oui, celle qui permet aux deux personnages d'avoir au final ce qu'ils veulent , la sauce à l'eau-de-rose qu'on trouve dans toutes les "grosses productions hollywoodiennes estivales" (sans préjugé).

Intrigue 7 : tout le monde a ce qu'il...
Veut !
Messina est un conte de fée. (non, Jim, il n'y a qu'une seule fée...) Si vous n'avez pas vu les liens avec les contes dans les épisodes 7 et suivants (le "deuxième jet" donc), je ne peux plus rien pour vous !

5. Résumé
Voilà, c'est un peu long, mais je voulais écrire comment s'était déroulée l'écriture pour que vous en voyez les quelques qualités et les nombreux défauts !

Qualités (selon moi) : "nombreuses" intrigues, rien n'est laissé en suspens à la fin, tout est prévu à l'avance afin d'annoncer lentement et longtemps à l'avance ce qu'il va se passer et dialogues travaillés, retravaillés et reretravaillés...

Défauts (idem) : les dialogues écrits avant l'intrigue, les intrigues du début greffées sur les textes, le trop grand intervalle de temps entre les deux périodes d'écriture (mon style a évolué en 2 ans et pour bien, j'aurais dû tout réécrire), l'intrigue des licornes très laborieuse à expliquer et ma façon de le faire pas terrible (finalement, après coup, je regrette d'avoir fait une sorte de "parodie" de discours blockbusterien, parce que même moi ce n'est plus comme ça que je l'entends Sad) et enfin les trop nombreuses références au monde actuel (ça c'était amusant épisode par épisode mais c'est vraiment très fermé après : pas facile de vouloir créer un univers avec ça...

Voilà, c'est fini fini cette fois ! Merci d'avoir lu jusqu'au bout ! J'espère que ça vous aura été "instructif" et que ça vous apportera quelque chose pour votre saga. (et sinon, au moins en réécoutant Messina, vous comprendrez un peu plus de trucs comme je les ai voulu !)
Au passage, vous venez d'apprendre certaines choses sur la création initiale...

Tout en haut, tout en haut, j'ai écrit : "nous allons créer une saga mp3 racontant de façon romancée nos palpitantes aventures sur MSN."

MSN a donné MeSsiNa, les "contacts" ont donné les "Gontraks"... et autres privates jokes toutes aussi dérivées ! Vous savez tout !


* Très instructif !! Mais à part les relectures, on n'en apprend pas beaucoup sur ta méthode de travail... Y en avait-il une ? (Kradukman)

Hmmm, pour les intrigues, elles ont été pensées telles que j'ai dit ci-dessus.

Pour les dialogues, c'est au feeling tant que l'épisode avance.
Par exemple, pour l'épisode 8 (le secret de Tang), j'avais en tête : rencontre de Tang - Tang enlève la fée - combat contre le dernier Gontrak (Nyalo, le plus terrible des nains cyclopes... ) - secret de Tang enfin révélé (...) - début d'une poursuite à la fin de l'épisode (pour donner du dynamisme).
Ca c'est le "squelette".
Autour de ça, j'ajoute des idées que j'ai envie de placer (parce que j'ai envie de donner un fond, de faire des intriguettes et blablabla, cf. ci-dessus) : en l'occurence, une dose de conte.
Après c'est juste du comblage avec des dialogues (facile).

Un truc que je fais parfois quand je bloque après une réplique, c'est prendre un dico des synonymes et regarder un mot que je viens de dire. Il arrive que ce mot ne soit pas très intéressant mais qu'un synonyme permette de bien rebondir derrière.

Et enfin, pas d'horaire spéciale de travail, mais toujours sur le PC (je tape plus vite que j'écris, ça serait dommage de perdre du temps...)

Voilà voilà !


* Nyalo... Un rapport avec Yolan ? Une anagramme ? (un ou une?) (Kradukman)

J'ai dit plus haut que MSN nous avait donné plusieurs "privates jokes" ! C'en est une.

Ceci étant, c'est quasiment une anagramme (féminin oui !) Mais c'est pas Yolan, c'est un autre prénom qui s'y rapproche...

Il n'y a des références qu'à Naheulbeuk ("ça me rappelle ce conte qu'on raconte aux enfants avec l'ogre qui défèque pendant que l'elfe tape à la porte") et Reflets d'Acide ("les rimes c'est déjà pris") parce que je ne connaissais aucune autre saga à l'époque (et je n'allais pas commencer à en parodier à partir de l'épisode 7, quand j'en avais écouté pour écrire le Choc des Zéros...)