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Affiches pour le cabinet (masque, qualité de l’air) et courrie

J’ai profité du 15 août pour mettre à jour mes affiches de 2019 et 2021 pour ma salle d’attente (modification des tarifications, ajout de l’information sur le DMP, horaires, etc.)

Dans la foulée, j’ai aussi prévu de quoi remplacer mon message au feutre disant « le masque est obligatoire comme il devrait l’être dans tous les lieux de soins. Merci. »

J’ai diffusé ces nouvelles affiches sur Twitter et certain(e)s souhaitent les reprendre en partie ou totalité, donc pour simplifier et éviter de recopier, les voici ci-dessous (c’est évidemment totalement libre, faites-en ce que vous voulez) :

Je vais aussi intégrer l’aéroscore de Nous Aérons (à retrouver sur cette page) ainsi que leur rappel de réglementation pour le code de l’environnement (à retrouver là).

A noter qu’en parallèle, j’ai envoyé un courriel au maire de ma ville. Si vous voulez faire de même, voici le modèle :

Monsieur / Madame le Maire,

J’aimerais échanger avec vous sur la qualité de l’air dans les écoles primaires (maternelle et élémentaire), à la charge de la commune.

La surveillance annuelle des moyens d’aération des bâtiments scolaires devient une obligation légale avant le 31 décembre 2024 selon le Code de l’environnement (articles R221-30 à D221-38), modifié par le décret n°2022-1689 du 27 décembre 2022 [1].

Cette surveillance se fait notamment par lecture directe du taux de CO2. Le seuil à viser est de rester inférieur à 800 ppm CO2 dans des locaux occupés, afin d’assurer un renouvellement d’air satisfaisant (arrêté du 27/12/2022) ; un taux supérieur à 1500 ppm implique des mesures de correction immédiates pour le renouvellement de l’air [2]. L’observatoire de la qualité de l’air intérieur a estimé en 2017 que 3 écoles sur 4 n’ont pas de système de ventilation spécifique [3]

Une fois le “diagnostic” de renouvellement de l’air posé par les capteurs CO2, il convient d’appliquer un “traitement” efficace.

Afin d’améliorer le renouvellement de l’air dans les écoles, plusieurs mesures peuvent être mises en œuvre dans les classes, salles d’activités motrices et réfectoires :

  • à long terme, des travaux sur les systèmes de ventilation (installation ou amélioration de VMC) ;
  • à court terme, l’aération manuelle guidée par des capteurs de CO2 et éventuellement le déploiement de purificateurs d’air.

Cet investissement est raisonnable à l’échelle de la commune, avec par exemple pour les capteurs CO2, 2 modèles portables bien connus, qui peuvent circuler entre les classes :

  • AURA CO2 (~200 € TTC), fabriqué en France, permettant un suivi sur place et éventuellement à distance (avec la connectivité LoRaWan)
  • ARANET4 Home (~200 € TTC), fabriqué en Europe, autre produit de référence.

Il existe aussi des alternatives murales pour une installation plus définitive. 

Investir dans ces solutions n’est pas seulement une question de conformité légale, c’est aussi et surtout une opportunité pour notre commune à différents niveaux : 

  • améliorer le bien-être des élèves et du personnel scolaire par un air plus sain, avec moins d’allergènes et produits volatils ; 
  • participer à l’éducation à la santé, à la qualité de l’air et à l’environnement dès le plus jeune âge ;
  • améliorer les performances scolaires : il est rappelé par Santé Publique France qu’un taux de CO2 plus élevé altère la concentration et les performances scolaires [4]
  • diminuer les absences des élèves et personnels à l’école, ainsi que des parents et proches (pour garde d’enfant ou maladie à leur tour) ; 
  • redonner du temps médical aux médecins généralistes en diminuant le nombre d’infections respiratoires et ainsi améliorer l’accès aux soins pour les administrés de la commune.

Je me tiens à votre disposition si vous le souhaitez pour discuter de ce sujet qui me tient particulièrement à cœur.

Veuillez agréer, Monsieur / Madame le Maire, l’expression de nos salutations distinguées, 

Signataire.

Références :

[1] https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006074220/LEGISCTA000024912670/ 

[2] https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046830005 

[3] https://www.oqai.fr/fr/campagnes/campagne-nationale-ecoles-n01 

[4] https://www.santepubliquefrance.fr/determinants-de-sante/pollution-et-sante/air/documents/enquetes-etudes/lien-entre-la-concentration-en-co2-dans-les-salles-de-classe-et-l-apprentissage-des-enfants

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Affiche pour salle d’attente à propos des masques en lieux clos après le 14 mars 2022

Pourquoi cette fiche ?

Le masque ne sera plus obligatoire dans les lieux clos à partir du 14 mars 2022. C’est une décision dont vous connaissez probablement mon avis, sinon il est disponible ici ou dans ce fil Twitter :

(En résumé : une décision de merde, histoire de couper l’herbe sous le pied de la plupart des autres candidats qui avaient tout misé sur « on va retirer le masque et le pass » et n’ont ainsi plus aucune idée à proposer sur la pandémie, parce que dire « on va remettre le masque » n’est pas assez populaire à leur goût).

Donc, pour informer les patients, je mettrai la fiche suivante en salle d’attente à partir de lundi. Il y a 1 page simple et 5 pages de questions/réponses fréquentes.

La fiche en question

Vous pouvez la télécharger au format DOCX ci-dessous (et la modifier, en faire ce que vous voulez).

Le contenu est reproduit ci-dessous :

A propos du masque en lieu clos

Au 14 mars 2022, le masque reste obligatoire dans les cabinets médicaux, en pharmacie et dans tous les établissements de santé (et les transports en commun).

En pratique, je vous recommande fortement de le conserver dans tous les lieux clos où il peut l’être (commerces, administrations, bureaux, travail…)

Le port du masque chirurgical (sur la bouche et le nez) en lieux clos est un geste altruiste qui nous permet de protéger les gens fragiles, immunodéprimés ou non vaccinés dans ce contexte de pandémie.

Limiter les contaminations par le port du masque en lieux clos, c’est aussi limiter les symptômes prolongés (fatigue, essoufflement, etc.), l’absentéisme à l’école ou au travail, la surcharge du système de santé en ville et à l’hôpital et les dépenses sociétales sur la pandémie.

En raison des messages divers (et parfois contraires) entendus sur la pandémie, je vous apporte quelques informations avec des sources que vous pouvez vérifier.

N’hésitez pas en cas de questions.

Réponse aux questions fréquentes sur la COVID-19

Est-ce que la pandémie est finie ?

Non.

Est-ce que l’épidémie régresse / progresse actuellement ?

QR Code vers le site du gouvernement (courbe de R)

Sur cette courbe, l’épidémie régresse si le taux de reproduction est inférieur à 1 (1 personne en infecte 0 à 1 en moyenne) et elle progresse si le taux est supérieur à 1.

Attention, ce taux veut rapidement fluctuer : par exemple, il a été au plus bas le 21 juin 2021 (0,54) avant de refranchir le seuil de 1 le 2 juillet 2021…

Combien y a t-il de cas / d’hospitalisations / de décès liés au COVID-19 actuellement en France ?

Vous pouvez par exemple retrouver ces données sur :

  • l’appli AntiCovid (section Infos > Autres chiffres clés > Epidémio)
  • ou en tapant « Covid France » sur Google (exemple page suivante)
  • ou sur le site du gouvernement
  • ou sur OurWorldInData (pour comparer entre pays)
QR Code du site du gouvernement
QR Code de OurWorldInData

Que signifie un taux d’incidence à 300 (par exemple) ?

Cela signifie : 300 personnes sur 100 000 ont été testées positif sur les 7 derniers jours (soit 3 personnes sur 1000).

En considérant une population de 70 millions d’habitants en France, cela représente donc environ 30 000 personnes positifs chaque jour (soit 4 patients positifs par semaine pour chacun des 50 000 médecins généralistes du pays).

Sur une population de 14 000 habitants (Outreau), un taux d’incidence à 300 implique donc 42 personnes positives sur les 7 derniers jours.

Au Danemark, ils ont tout retiré, et ça se passe bien, non ?

Non.

Malgré un taux de vaccination plus élevé qu’en France, la levée du masque les mène à leur plus fort taux de mortalité par COVID-19 depuis le début de la pandémie.

Est-ce qu’avec Omicron, c’est un rhume ou une grippe ?

Non.

Omicron est aussi virulent que la souche de mars 2020. Il est moins virulent que le variant delta.

En janvier-février 2022, la COVID-19 a tué 14 000 personnes, malgré les précautions (masque, incitation au télétravail, vaccination).

Sans ces précautions dans les années 2010-2019, la grippe tuait en moyenne 9 000 personnes par an selon Santé Publique France (en moyenne en France, 1 650 personnes décèdent chaque jour de toute cause, soit 600 000 par an).

Par ailleurs, la grippe est saisonnière (novembre à mars) ; pour la COVID-19, nous avons vécu des vagues de décès en mars-mai 2020 (30 000 décès), octobre 2020-juin 2021 (80 000 décès), novembre 2021 à mars 2022 (22 000 décès – en cours).

3 grandes vagues de décès liés à la COVID-19 depuis mars 2020

Est-ce que la vaccination est efficace ?

Le vaccin est très efficace pour diminuer les formes graves, et donc pour éviter le confinement de la population.

Début 2021, environ 15 000 cas par jour entraînaient 300 décès par jour. Grâce à la vaccination, ce nombre de 300 décès n’a plus été atteint qu’avec 300 000 cas par jour début 2022 (20 fois plus).

La majorité de la population est vaccinée : 93 % des adultes (ou 78 % de la population en comptant les enfants).

Pour illustrer l’efficacité, vous pouvez aller sur l’appli AntiCovid > section Infos > Autres chiffres clés > Vaccination > Comparer. Exemple de graphiques :

Le vaccin 2 doses réduit environ de 90 % les formes graves (courbe rouge à gauche) et le rappel augmente l’efficacité (courbe rouge à droite)

Est-ce que le vaccin diminue les contaminations ?

Oui. Il réduit d’environ 30-40 % le risque d’être positif et le risque de contaminer ensuite.

Les courbes rouges précédentes montraient l’efficacité sur les formes graves, mais vous pouvez également tester sur l’appli avec les tests positifs.

Est-ce qu’il y aura une 4ème dose ?

Probablement non pour les vaccins actuels, mais possiblement oui pour d’autres vaccins à venir…

La 3ème dose semble apporter une réponse immunitaire importante et durable. Des vaccins plus spécifiques sur certains variants devraient être commercialisés en 2022 et seront sans doute recommandés.

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Pas de panique… avec vos masques ! #TowelDay

Aujourd’hui, c’est le Geek Pride Day et la journée de la serviette, en hommage à Douglas Adams, auteur du Guide du voyageur galactique (H2G2), la seule trilogie en 5 volumes de la littérature britannique.

Ce 25 mai, tout le monde est invité à se munir d’une serviette de bain, « l’objet le plus vastement utile que puisse posséder le voyageur interstellaire ». Dans H2G2, la serviette permet « de vous protéger des vapeurs toxiques » et revêt une considérable valeur psychologique : « tout Homme capable de sillonner de long en large la Galaxie (…) sans avoir perdu sa serviette ne peut assurément être qu’un Homme digne de confiance ».

Qu’aurait pu conseiller Douglas Adams pendant cette pandémie à COVID-19 ? Porter une serviette sur le visage pour protéger les autres voyageurs (galactiques ou non) de nos postillons potentiellement contaminés ? Confiner nos bouches et nos nez derrière une serviette ? 

Ça n’aurait pas été idiot ! Une étude de 2013 a montré qu’un masque fait avec une serviette de cuisine (ou torchon) a une efficacité de filtration de 83,2 % (en une couche) et 96,7 % (en deux couches) sur des particules très petites de 1 μm. Pour comparaison, les masques commercialisés dits « grand public » – les UNS2 et UNS1 – ont montré une capacité de filtration respectivement de 70 % ou 90 % minimum… sur des particules de 3 μm (les masques chirurgicaux filtrent ces particules de 3 μm avec une efficacité de 95 %) [1].

Si Douglas Adams était encore parmi nous, il aurait sûrement aimé cette nouvelle utilisation de la serviette, et peut-être aurait-il demandé au Guide du voyageur galactique d’ajouter cette précision dans l’article consacré à ce si précieux objet : « la serviette peut vous aider à traverser une pandémie en protégeant les autres ». L’idée de pandémie est d’ailleurs présente dans le deuxième tome de la trilogie en 5 volumes avec l’histoire de la planète Golgafrinchan, sur laquelle les dirigeants avaient cru bon d’envoyer dans l’espace leurs habitants de « classe moyenne : nettoyeurs de combinés téléphoniques, coiffeurs, auteurs de jingles, etc. » avant d’être « soudainement anéantis par une maladie virulente contractée à partir d’un téléphone sale« … Les détails, toujours les détails !

Portons tous nos serviettes sur le visage aujourd’hui, 25 mai. De toute façon, elle ne peut plus servir sur la plage en France, où il est interdit de simplement s’asseoir à distance des autres : il faut désormais vivre la plage de façon “dynamique”. Dans ces lieux où la ventilation importante brasse l’air efficacement, il n’est plus possible de rester statique, il faut désormais marcher sans but et sans fin pour éviter les autres, eux aussi en mouvement – une idée sublimement absurde qui aurait beaucoup plu à l’auteur !

Mais malgré cette efficacité importante de la serviette, malgré son atout majeur dans la lutte contre la propagation de la pandémie à COVID-19, certains laissent encore entendre qu’elle serait dangereuse : vous allez la toucher, la bouger, mal la laver et vous contaminer… À tous ceux qui vous trouveront un argument contre le port d’un masque, montrez leur la couverture du Guide, où « on peut lire en larges lettres amicales la mention : PAS DE PANIQUE ! »

Car non, vous ne pouvez pas faire pire avec un masque que sans : ceux qui vous disent le contraire confondent l’achat d’une botte de poireaux au Super U avec la pose d’une prothèse de hanche au bloc opératoire (espérons que la confusion n’aille pas trop loin, car il est particulièrement inconvenant et rapidement malodorant de marcher avec des poireaux dans le fémur – et le fait que cela ne sonne jamais aux portiques d’aéroport est une bien maigre compensation qui apparaît définitivement trop légère). Et encore : mieux vaut un bloc opératoire où certains manipulent leur masque plutôt qu’un bloc où personne n’en porte…

Peut-on baisser ou retirer le masque de temps en temps, lorsqu’on est seul ? Oui, pas de panique ! Le port collectif du masque permet de protéger les autres : il est principalement utile dans les lieux clos (commerces, transports en communs, etc.) et denses (les bords de mer ou de rivière lorsque tous les autres parcs sont fermés, les rues piétonnes, les plages où tout le monde est en mouvement, etc.)

Vous pouvez donc le retirer lorsque vous êtes en voiture, le baisser sur votre menton lorsque vous êtes dans un lieu désert… 

Certains vous diront que si vous baissez ou retirez le masque, vous risquez de vous contaminer les mains (en le touchant), de vous contaminer la bouche (en remontant du coronavirus de votre cou), de contaminer les autres (avec vos mains souillées), voire de provoquer insidieusement l’éclatement de la Terre (en posant votre masque sur une surface propre, provoquant une réaction en chaîne impliquant quelques quiproquos, des portes qui claquent, une guerre nucléaire et toutes ces choses habituelles en pareille circonstance). Pas de panique !

Il faut rester logique. 

Déjà, si vous avez des postillons partout sur le cou et le visage au point que la moindre faute d’utilisation va vous contaminer, c’est que le masque vous a protégé : envisagez de créer un totem à sa gloire dans votre salon.

Ensuite, si vous baissez le masque juste sous le menton, il s’agit d’une zone qui était déjà couverte par le masque : vous ne courrez aucun risque (sauf à littéralement sniffer ou lécher la face externe de votre masque – et encore une fois, cela signifierait que le masque vous avait protégé… ça aurait été pire si vous n’aviez rien porté). Pour des raisons médicales, pratiques et esthétiques, ne montez pas votre masque votre front.

D’autres vous expliqueront que le masque c’est utile, mais c’est trop contraignant, puisqu’il faut le laver chaque soir à 60° pendant 30 minutes à la machine à laver. Pas de panique

Il est important de le laver régulièrement ainsi, pour éliminer les levures (telles qu’Aspergillus) et autres germes, mais vous pouvez le faire une fois par semaine avec vos torchons et vos indispensables serviettes – comme quoi, nous y revenons toujours ! Entre deux machines à laver, si vous avez besoin de réutiliser un masque déjà porté, vous pouvez vous contenter de ce qui inactivera le SARS-CoV-2 : une exposition à 70° pendant 5 minutes (dans un four ou une casserole fermée), ou un nettoyage avec du savon ou détergent pendant 15 minutes quelle que soit la température (lavage à la main, machine…) Tous ces conseils sont rapportés sur stop-postillons.fr 

Ainsi, vous pouvez porter votre masque avec des erreurs qui seraient inacceptables au bloc opératoire, mais qui sont sans importance en vie communautaire ! Vous pouvez le nettoyer en l’intégrant dans votre routine de lessive sans lancer des programmes de 2 heures chaque soir pour 2 masques. 

Si ces conseils de confort pratique peuvent permettre que nous portions tous un masque dans l’espace public, en particulier lorsqu’il est densément peuplé et/ou clos, suivons-les rapidement ! Et si quelqu’un nous interpelle sur notre « mésusage » présumé, il suffira de lui montrer la couverture du Guide, ses larges lettres amicales, et tout en lui mimant un tapotage d’épaule à 2 mètres, lui dire : pas de panique !

Remerciements pour leur amicale relecture à Nicolas Botti (@numero42), Christian Lehmann (@LehmannDrC), Thibault Puszkarek (@puszkarek), Jonathan Favre (@DrJohnFa), Antoine Hutt


[1] Il est donc étonnant de noter le discours officiel assurant que « les masques artisanaux ne servent à rien », alors que cette étude montre également une efficacité de filtration de 70,7 % avec 2 couches de T-shirt 100 % coton (sans filtre intermédiaire) sur des petites particules de 1 μm tandis que sont commercialisés des masques UNS2 filtrant 70 % de particules 6 fois plus grosses !

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Opération #JamaisSansMonMasque

Depuis plus de 6 semaines, nous défendons sur Stop-postillons.fr ce message simple : portons tous un écran anti-postillons (masque maison, T-shirt découpé, visière…) dans l’espace public pour protéger les autres de nos projections.

C’est une idée qui a un argumentaire scientifique (que nous avons développé sur le site et dans plusieurs tribunes tel qu’ici ou avec plusieurs collectifs et personnalités scientifiques éminentes…).

Nous l’avons développée un peu partout dans les média (cf. ce billet où j’en parlais en avril) ou sur Twitter (notamment avec le hashtag #MonMasqueTeProtège dernièrement).

Ce soir, à 20h, nous vous proposons une nouvelle action collective, relayée depuis hier par Dr Le Flohic sur son blog :

Ce message est un appel général à la communauté culturelle, scientifique, médiatique, et à toutes les personnes susceptible de relayer un message essentiel : 

Nous alertons depuis mars sans vraiment de succès sur une évidence : le port de masque en population est crucial. Un groupe de travail de médecins généralistes a créé le site stop-postillons.fr, pour aider à l’auto fabrication et à l’information sur les masques. De très nombreux médecins relayent le message, mais nous avons besoin de voix puissantes.

Les pays qui maîtrisent cette épidémie, dont certains sans confinement, ont adopté le port du masque précocement, en particulier Hong Kong (7,5 millions d’habitants, 4 décès avec la plus forte densité de population au monde dans un de ses quartiers, 130 000 habitants au km2).

L’heure n’est pas à constater des défaillance dans notre préparation, les incohérences, mais à l’efficacité dans la lutte contre le virus. Porter un masque.

Nous avons recherché des relais politiques, scientifiques, qui sont bien timides.

La politique actuelle est d’imposer le masque uniquement dans les transports.

Ceci ne peut permettre de limiter la diffusion, qui s’opère particulièrement en lieux clos par des personnes qui ne se savent pas malades, la contagiosité des personnes commençant avant tout symptôme, en moyenne 2 jours avant de tomber malade.

Le masque protège l’autre et celui qui le porte. Il est un facteur de lutte contre l’épidémie et sa progression en population.

Les mesures du plan de déconfinement n’ont pas de sens sans port généralisé du masque en population et nous courrons à la catastrophe. Le traçage et les enquêtes ainsi que les tests ne pourront suivre le nombre de cas quotidiens de nouvelles contaminations et s’avèrent d’emblée inefficaces sans un coup d’arrêt aux principales sources de contamination. Portons un masque.

Nous souhaitons monter une opération de communication permettant d’inciter fortement le port du masque en population sur la base du volontariat. Il nous semble que la responsabilisation individuelle doit être essayée avant la coercition, qu’il est urgent d’informer et de préconiser à grande échelle.

Nous faisons appel à toutes les bonnes volontés qui peuvent être entendues pour changer le cours des événements.

Nous sommes disponibles pour toute information scientifique en cas de doute sur cette information. Il est urgent de faire et de préconiser ce qui est indispensable.

Nous souhaitons caler cette opération en 24h. Deux temps :

– Dès maintenant nous demandons à toute personne intéressée pour soutenir cette communication de relayer ce projet dans son réseau de relations.

Dimanche 10 mai à 20h : publier massivement sur les réseaux sociaux : Instagram, Twitter, Facebook un selfie masqué accompagné du texte suivant : « #JamaisSansMonMasque » ; « Quand je mets mon masque, je me protège, je te protège ». Partager le même hashtag lui donnera une meilleure visibilité.

Merci de votre aide !

Collectif médical 22

Collectif Stop-Postillons

Dr Marty Jérôme

La marraine de l’opération, Estelle Denis.

Vous savez ce qu’il vous reste à faire 😉 Merci !

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